Maine-et-Loire: une enseignante agressée à l'arme blanche, un lycéen de 18 ans interpellé
Un lycéen de 18 ans a été interpellé lundi après avoir agressé à l'arme blanche une enseignante, dont la vie n'est pas en danger, dans son lycée à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), a-t-on appris auprès des autorités.
Inconnu des services de police, le jeune homme a été interpellé "très rapidement" après les faits et placé en garde à vue, ont indiqué dans un communiqué commun le préfet, le procureur de la République et le directeur des services départementaux de l'Education nationale.
"La victime souffre d'une blessure au visage sans pronostic vital engagé", selon la même source.
Les faits se sont déroulés lundi, vers 9h45, au lycée de l'Hyrôme. Une enquête pour "tentative de meurtre" a été confiée à la brigade de recherche de Cholet.
La victime est une professeure d'anglais, selon Le Courrier de l'ouest, qui a révélé l'information.
Après l'agression, le mis en cause avait rapidement quitté les lieux en passant par une fenêtre abandonnant son arme, selon les autorités. Il a été interpellé par "la gendarmerie nationale, avec le concours efficace de la police municipale".
"Ce jeune majeur est totalement inconnu des services de police, de gendarmerie ou de justice. Il ne s'était pas signalé défavorablement au sein de l'établissement", indique le communiqué, sans préciser les circonstances de l'agression.
"Le confinement de l'établissement a été levé vers midi", selon les mêmes sources. "Une cellule d'écoute psychologique a été mise en place au bénéfice des élèves et de la communauté éducative".
"Le Procureur, le Directeur académique, le Maire de Chemillé-en-Anjou et le sous-préfet de Cholet se sont adressés à l'ensemble des personnels présents ce (lundi) midi", ajoute encore le communiqué.
Le lycée de l'Hyrome, qui se qualifie de "lycée à taille humaine" et accueille 160 élèves, est un établissement public qui "propose des formations spécialisées dans le domaine de la restauration rapide et collective d’un côté et des sciences du numérique de l’autre", selon son site internet.
(F.Moulin--LPdF)