Le Pays De France - Agressions et guet-apens homophobes: le gérant du site Coco en garde à vue

Paris -
Agressions et guet-apens homophobes: le gérant du site Coco en garde à vue
Agressions et guet-apens homophobes: le gérant du site Coco en garde à vue / Photo: © AFP/Archives

Agressions et guet-apens homophobes: le gérant du site Coco en garde à vue

Le gérant du site internet Coco.fr, mis en cause dans des agressions et guet-apens homophobes et fermé en juin 2024, est entendu en garde à vue depuis mardi matin, ont indiqué à l'AFP le parquet de Paris et une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

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Il est "entendu en garde à vue dans une enquête de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée, sous la direction d’un juge d’instruction, qui appréciera les suites à donner", a ajouté le parquet, rappelant que "cette plateforme Coco avait été utilisée pour la commission de nombreuses infractions, notamment celles jugées dans l’affaire dite Pelicot".

Isaac Steidl est entendu par les gendarmes de l'Unité nationale cyber, selon la source proche du dossier.

Le parquet de Paris avait annoncé le 25 juin 2024 la fermeture de ce site "connu depuis de nombreuses années comme étant un facilitateur de commission de diverses infractions, notamment des actes de pédocriminalité, de proxénétisme, de prostitution, de viols, de vente de stupéfiants, de guet-apens, voire d'homicides".

Une information judiciaire avait été ouverte le 28 juin notamment pour fourniture d'une plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée.

Plus de 23.000 procédures judiciaires en lien avec la plateforme avaient été ouvertes entre janvier 2021 et mai 2024, avait précisé la procureure de la République Laure Beccuau dans un communiqué.

Le fondateur du site, âgé de 44 ans et de nationalité italienne, soupçonné d'être l'administrateur du site, avait déjà été entendu à l'époque en Bulgarie.

Trois de ses proches, soupçonnés d'avoir "exercé un rôle actif dans l'administration de la plateforme ou tiré profit des infractions", avaient aussi été entendus en France et laissés libres à l'issue de leur interrogatoire, selon la procureure.

(N.Lambert--LPdF)