Le Pays De France - Un pilote d'ULM de 16 ans veut battre le record du tour du monde en solo

Paris -
Un pilote d'ULM de 16 ans veut battre le record du tour du monde en solo
Un pilote d'ULM de 16 ans veut battre le record du tour du monde en solo

Un pilote d'ULM de 16 ans veut battre le record du tour du monde en solo

A seulement 16 ans, Mack Rutherford, un Belgo-britannique, a décollé de Bulgarie mercredi dans l'espoir de devenir le plus jeune pilote d'ULM à boucler un tour du monde en solitaire.

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"On a dû modifier l'itinéraire à cause de la guerre en Ukraine", a expliqué Mack Rutherford aux journaliste peu avant le décollage dans un aéroport minuscule situé près de la ville de Radomir, à une heure de route de la capitale, Sofia.

"Je ne passe plus par la Russie mais par le Pakistan, l'Inde, la Chine, la Corée du Sud et le Japon pour gagner ensuite les États-Unis", a-t-il précisé, vêtu d'une combinaison et portant une casquette de baseball bleue.

La guerre en Ukraine n'a pas dissuadé cet aventurier précoce de se lancer dans un défi qu'avait déjà relevé sa sœur à l'âge de 19 ans auparavant. Il est issu d'une lignée de pilotes.

Il a pris les commandes pour la première fois dès 7 ans et veut battre le précédent record établi par un Britannique de 18 ans, Travis Ludlow, qui y est parvenu l'année dernière.

"Je veux montrer qu'il n'est pas nécessaire d'avoir la majorité pour faire quelque chose de spécial", a déclaré Mack Rutherford, qui doit parcourir 30 pays et quatre continents en moins de trois mois.

Son périple doit commencer par la Sicile et se terminer en Bulgarie.

Le plus difficile, a-t-il raconté, a été de convaincre ses parents, assez sceptiques quant à son âge et à sa volonté d'aller jusqu'au bout. Il a promis de retourner à l'école après, alors qu'il doit passer son bac l'année prochaine.

En ce qui concerne la météo, c'est le moment idéal pour un départ: il ne fait pas encore trop chaud en Afrique et le temps sera parfait pour revenir dans l’hémisphère nord.

Une petite appréhension concernant ce périple dangereux reste le voyage en mer. Mais sa sœur lui a dit qu'il fallait toujours être capable de faire demi-tour s'il est impossible de passer sous les nuages.

Le papa, la maman et la sœur du pilote étaient présents pour assister au grand départ. Le jeune homme a été applaudi par une petite foule de passionnés d'aviation.

Pour seule compagnie à bord, sur le siège passager: son ours en peluche réconfortant.

(F.Moulin--LPdF)