Technologie chinoise dans les voitures connectées: le ministère chinois du Commerce "fermement opposé" à l'interdiction américaine
Le ministère chinois du Commerce s'est dit mercredi "fermement opposé" au projet du gouvernement américain d'interdire la vente aux Etats-Unis de véhicules connectés dotés de technologies chinoises et russes au nom de la sécurité nationale.
Le texte dévoilé lundi par le ministère américain du Commerce porte sur les logiciels et terminaux qui permettent à un véhicule de communiquer avec l'extérieur, notamment pour l'assistance à la conduite et la conduite autonome.
"Cette décision américaine ne repose sur aucun fait, viole les principes de l'économie de marché et de la concurrence loyale. C'est un cas typique de protectionnisme", a indiqué le ministère chinois du Commerce dans un communiqué.
Cette proposition, avancée par le gouvernement américain, s'inscrit dans un contexte de durcissement de l'approche de l'administration du président Joe Biden vis-à-vis de la Chine.
Mi-septembre, Washington avait déjà annoncé que les voitures électriques importées de Chine seraient taxées à 100% à partir du 27 septembre.
Il n'y a pas de véhicules de marque chinoise commercialisés aujourd'hui aux Etats-Unis.
Mais certains constructeurs occidentaux, comme Volvo, groupe suédois mais contrôlé par la société chinoise Geely, Polestar, Buick (groupe GM) ou Lincoln (filiale de Ford) y vendent des voitures fabriquées en Chine.
Le fabricant américain Tesla produit par ailleurs en Chine des véhicules électriques destinés à l'exportation.
L'électronique est de plus en plus intégrée aux voitures modernes et la plupart des véhicules sont aujourd'hui connectés à internet par le biais d'un système de navigation.
(A.Laurent--LPdF)