Le Pays De France - Paris-Nice: un chrono en jeu entre Roglic et van Aert

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Paris-Nice: un chrono en jeu entre Roglic et van Aert
Paris-Nice: un chrono en jeu entre Roglic et van Aert

Paris-Nice: un chrono en jeu entre Roglic et van Aert

Primoz Roglic ou Wout van Aert ? Les deux coureurs de l'équipe Jumbo partent favoris du contre-la-montre de Paris-Nice que leur coéquipier français Christophe Laporte aborde en position de leader malgré une chute dans le final de la 3e étape, mardi à Dun-le-Palestel (Creuse).

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A terre, Laporte n'a pas vu le sprint gagné par le Danois Mads Pedersen devant le Français Bryan Coquard. Classé dans le même temps que le peloton, il a conservé le maillot de leader pour une avance d'une seconde sur van Aert, seulement troisième de ce sprint en faux-plat montant qui lui semblait destiné.

Mais c'était oublier la force de Pedersen, révélé par sa deuxième place du Tour des Flandres 2019 avant sa confirmation par un titre de champion du monde la même année lors d'une froide journée d'automne dans le Yorkshire.

Pedersen s'est calé dans les roues de ses coéquipiers de Trek, le Luxembourgeois Alex Kirsch et le Belge Jasper Stuyven, avant de lancer son sprint de loin sans que Coquard puisse le remonter et décrocher sa première victoire à l'échelon WorldTour.

"Cela faisait longtemps que je n'avais pas gagné en WorldTour", a apprécié le Danois, dont le dernier succès de haut niveau datait de Gand-Wevelgem 2020. Tout heureux de ce 20e succès, il a donné rendez-vous aux prochaines classiques, dont il sera l'un des hommes à suivre en raison de ses qualités au sprint, surtout dans le cas d'une course éprouvante.

- Pedersen vainqueur sans Jakobsen -

A Dun-Le-Palestel, une bourgade de la Creuse qui abrite chaque été un critérium d'après-Tour de France, Pedersen a eu sa tâche facilitée par l'absence du vainqueur de la veille Fabio Jakobsen. Le Néerlandais, déjà à la peine dans le final de la première étape, a été essoré par le rythme des hommes de van Aert dans la dernière côte du parcours, avant les 20 derniers kilomètres, et ce point pourrait jouer contre sa sélection pour Milan-Sanremo (19 mars) par rapport à la Cipressa et au Poggio, les deux dernières difficultés de la grande classique italienne.

Au classement général, Laporte a préservé - sans le chercher - un avantage d'une seconde sur van Aert, qui a empoché seulement 4 secondes de bonification. Mais l'avance s'avère des plus fragiles avant le seul contre-la-montre de l'épreuve, sur les 13,4 kilomètres reliant Domérat à Montluçon dans l'Allier, avec une côte raide (700 m à 8,6 %) pour finir.

"Le parcours est accidenté mais court, il ne devrait pas y avoir des écarts trop importants entre les favoris, ça devrait aller jusqu'à 30-40 secondes", estime le directeur de course François Lemarchand. "Le but n'était pas de lier le classement".

Interrogé sur le favori, à choisir entre Roglic et van Aert malgré la présence du Suisse Stefan Bissegger (vainqueur du chrono de Paris-Nice l'an passé), le directeur de course a hésité avant de se lancer: "Avantage peut-être à Roglic."

(H.Leroy--LPdF)