Basket: le Barça en grand favori devant une pléthore d'outsiders en quarts d'Euroligue
Grâce à l'ailier fort Nikola Mirotic, étincelant sous le maillot blaugrana, le FC Barcelone s'avance en grandissime favori de son quart de finale d'Euroligue face au Bayern Munich, alors que les trois autres rencontres s'annoncent plus ouvertes, à partir de mardi.
. Le Barça au-dessus du lot
Avec la première place au classement à l'issue de la saison régulière, 21 victoires sur 28 matches comptabilisés -les rencontres jouées face aux clubs russes ont été retirées du décompte-, le Barça a survolé la première phase de l'Euroligue, avec seulement sept défaites, dont deux en fin d'exercice lors de rencontres sans enjeu.
Les Blaugranas ont été portés en début de saison par Nikola Mirotic, passé par la NBA (Chicago, Nouvelle-Orléans, Milwaukee) et désigné MVP des mois d'octobre et de décembre, notamment pour son récital contre le Real Madrid (31 points, 10 rebonds), son club formateur.
La route vers un troisième sacre, le dernier remontant à 2010, passe par un quart contre Munich, avec l'avantage du terrain, alors que le Palau Blaugrana a été quasiment imprenable cette saison (deux défaites).
La prudence est toutefois de mise pour les hommes de Sarunas Jasikevicius car avec un bilan quasiment identique l'an passé ils ne s'étaient défaits de Saint-Pétersbourg qu'au match 5.
. Monaco, la dynamique positive
Si le Barça a dominé la saison régulière dans son ensemble, Monaco est l'équipe en forme au moment d'aborder les play-offs. Pour une première dans la compétition reine du basket européen, la "Roca Team" est allée chercher sa place pour les play-offs (et donc pour la prochaine saison d'Euroligue) grâce à une seconde partie d'exercice remarquable.
Avec treize victoires sur les seize derniers matches, Monaco est redoutable depuis l'arrivée de Sasa Obradovic à la mi-décembre en remplacement de Zvezdan Mitrovic. Un changement d'entraîneur qui a bénéficié à Mike James, plus que jamais épanoui en Principauté et MVP du mois de mars.
Les Monégasques devront inverser l'avantage du terrain contre l'Olympiakos, 2e de la saison régulière (19 victoires), qui recevra pour les deux premières manches du quart de finale, avant deux matches à Gaston-Médecin.
La claque infligée aux joueurs du Pirée (92-72) il y a seulement un mois à Monaco offre un indicateur de la tendance des dernières semaines.
. Le Real dans le dur
La dynamique est bien moins favorable pour le Real Madrid, seulement quatrième de la saison régulière avec 18 victoires. Mais sur les dix revers comptabilisés, huit ont été encaissées sur les dix derniers matches.
De plus, l'entraîneur Pablo Laso a dû sévir en interne il y a dix jours en écartant du groupe le Français Thomas Heurtel et l'Américain Trey Thompkins, une "décision technique" et "définitive", avait expliqué le technicien.
L'avantage du terrain pour le club le plus titré (10 sacres) ne sera pas une aide inutile face au Maccabi Tel Aviv pour essayer de rejoindre le Final 4, que le Real n'a pas disputé l'an passé, battu au match 5 par l'Efes en quarts.
Tenant du titre, l'Efes Istanbul a été plombé par un début de saison très compliqué (six défaites en huit matches), mais le club turc est parvenu à arracher grâce à sa sixième place son billet pour les play-offs, où l'attend l'Olimpia Milan pour le quart le plus ouvert.
Pour la première fois depuis 2011 et seulement la deuxième fois depuis 2002, aucun club russe ne sera présent au Final 4 puisqu'à la suite de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe Euroleague basketball (qui gère l'Euroligue et l'Eurocoupe) a exclu les clubs russes de ses compétitions, dont le CSKA Moscou, le Zenit Saint-Pétersbourg et Kazan en C1.
(C.Fontaine--LPdF)