Le Pays De France - Flèche wallonne: Benoît Cosnefroy veut enflammer les classiques ardennaises

Paris -
Flèche wallonne: Benoît Cosnefroy veut enflammer les classiques ardennaises
Flèche wallonne: Benoît Cosnefroy veut enflammer les classiques ardennaises / Photo: © AFP/Archives

Flèche wallonne: Benoît Cosnefroy veut enflammer les classiques ardennaises

Le Français Benoît Cosnefroy "en veut plus". Le leader de la formation AG2R, récent deuxième de l'Amstel Gold Race et de la Flèche brabançonne, peut rêver de sacre cette semaine lors des classiques ardennaises à la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège.

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"Cela va être une belle semaine (mercredi) à Huy et (dimanche) à Liège avec l'objectif d'aller chercher la victoire", explique à l'AFP Cosnefroy.

Le coureur ne semble pas meurtri par ses deux récents accessits.

Il y a un peu moins de deux semaines, le natif de Cherbourg (26 ans) échouait d'un quart de boyau à la photo-finish de l'Amstel derrière le Polonais Michal Kwiatkowski. Nouvelle deuxième place quatre jours tard à Oversijse où il réglait le sprint des poursuivants derrière l'Américain Magnus Sheffield.

"C'est bien sûr frustrant. J'en veux un peu aux commissaires qui m'avaient désigné gagnant à l'Amstel", reconnaît le Normand, donné vainqueur dans un premier temps avant que la victoire ne soit attribuée à "Kwiato".

"Cela dit, je retiens d'abord le plaisir que j'ai pris sur ces courses", explique Cosnefroy.

"Cela a été une très bonne semaine pendant laquelle j'ai été au top de ma forme", poursuit-il.

Au point de jouer les premiers rôles mercredi et dimanche sur le Mur de Huy ou dans la côte de La Redoute?

- "Deuxième? J'attends mieux" -

"La Flèche me convient bien. C'est une course de placement et avec mes jambes actuelles, je peux être très ambitieux Même si je refuse que l'on me colle l'étiquette de favori", raconte à l'AFP celui qui avait terminé sur le podium de l'édition 2020 (2e derrière le Suisse Marc Hirschi).

"Il faudra être au top. Sinon, c'est impossible de jouer la gagne".

Et Liège ?

"La Doyenne est plus tactique. Je progresse à ce niveau. J'ai une carrière linéaire avec, enfin, la possibilité de me battre avec les meilleurs", raconte le champion du monde Espoirs 2017.

L'ambitieux puncheur, révélé chez les pros par un podium dans Paris-Tours un an plus tard en 2018, a montré qu'il savait gagner mais surtout sur la scène nationale.

Sa dernière campagne ardennaise du printemps 2021 a été gâchée par une blessure au genou droit qui avait gêné sa préparation.

Mais son succès devant le champion du monde Julian Alaphilippe dans la Bretagne Classic en août dernier a montré qu'il avait franchi un palier, celui d'un premier succès en WorldTour. Reste maintenant à s'imposer hors des frontières de l'Hexagone.

Pour la Doyenne, Cosnefroy se méfie bien sûr des cadors de la discipline, les Pogacar, Alaphilippe, Mohoric... "Et si Wout Van Aert est en forme, ce sera une autre course", prédit-il.

Le Belge, deuxième de Paris-Roubaix malgré trois semaines sans courir en raison du Covid-19, a annoncé dimanche au vélodrome qu'il serait au départ à Liège.

"La présence de Van Aert ou de Van der Poel pourrait jouer en ma faveur. L'attention sera portée sur eux. A moi d'en profiter", explique le Français.

Dans la bouche du Français, le mot d'ordre reste toutefois le "plaisir".

"Si je roule comme je le souhaite, les résultats suivront", assène le puncheur d'AG2R, en espérant lever les bras à Huy ou à Liège dès cette semaine.

(A.Laurent--LPdF)