Le Pays De France - Liège-Bastogne-Liège: Bardet invite les coureurs au "respect" et à la "responsabilité"

Paris -
Liège-Bastogne-Liège: Bardet invite les coureurs au "respect" et à la "responsabilité"
Liège-Bastogne-Liège: Bardet invite les coureurs au "respect" et à la "responsabilité" / Photo: © AFP/Archives

Liège-Bastogne-Liège: Bardet invite les coureurs au "respect" et à la "responsabilité"

Romain Bardet a invité les coureurs au "respect" et à "réfléchir sur (leurs) responsabilités communes", lundi, au lendemain de la grave chute survenue dans Liège-Bastogne-Liège qui a provoqué de lourdes blessures, notamment pour le champion du monde Julian Alaphilippe.

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"Je pense à Julian mais aussi à tous ces gars lourdement touchés qui ont dû voir leur vie défiler quand, à plus de 70 km/h le sifflement du peloton a fait place au chaos, au bruit du matériel qui explose et des cris humains qui surgissent", a déclaré sur son compte Twitter Bardet, le premier à porter secours à Alaphilippe.

"Au-delà des conséquences directes, ça m'amène à réfléchir sur nos responsabilités communes pour éviter ce genre d'accident qui aurait pu être tragique, au respect que nous devons nous accorder entre coureurs", a insisté le Français.

"J'ai tout vu, j'étais juste derrière Tom Pidcock et Jérémy Cabot quand ils se sont accrochés", a précisé Bardet. "La responsabilité que l'on a quand nous prenons des risques pour se faire une place à l'avant du peloton peut être lourde de conséquences pour les 100 gars qui se trouvent derrière nous".

L'Auvergnat, qui est apparu très marqué après l'arrivée par l'accident, s'est défendu de mettre en cause quiconque: "Je ne jette la pierre à personne, et ne détiens encore moins la vérité. Simplement, on se donne corps et âme pour un sport, une passion de la course qui peut en un éclair virer au tragique et entraver la beauté du sport."

Bardet s'est dit "très touché" par les messages reçus suite à son intervention auprès d'Alaphilippe. Mais, a-t-il ajouté, "je pense que n'importe qui dans cette situation aurait absolument fait de même, il n'y a pas de compétition face au péril de l'intégrité physique".

(L.Garnier--LPdF)