Inondations Australie: des bâtiments entiers emportés dans une petite ville
Des bâtiments entiers ont été emportés par des inondations soudaines dans une petite ville de la côte est de l'Australie sur laquelle s'est abattu un "mur d'eau" destructeur, ont indiqué mercredi les autorités.
La ville d'Eugowra, située à environ 350 kilomètres à l'ouest de Sydney, a été submergée par les flots lundi, mais l'évaluation difficile des dégâts n'a pas été immédiatement possible en raison des eaux boueuses.
La côte est de l'Australie a été frappée à plusieurs reprises par des pluies diluviennes au cours des deux dernières années, sous l'effet des cycles consécutifs du phénomène de La Nina.
Le porte-parole des services d'urgence de l'État de Nouvelle-Galles du Sud, Steve Hall, a affirmé qu'un tableau désastreux se dessinait à mesure que les secours interviennent dans cette ville de quelque 800 habitants.
"Tout ce qui leur est cher a été emporté par un mur d'eau", a-t-il déclaré.
Les habitants se sont réfugiés sur les toits lundi soir, avant d'être hélitreuillés par les secours.
Selon le député de cette circonscription, Andrew Gee, Eugowra est "jonché" de voitures emportées par les flots et certains bâtiments ont été "arrachés de leurs fondations et emportés dans les rues".
"Les habitants parlent d'un tsunami qui leur (est) arrivé dessus", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision australienne ABC.
Le barrage de Wyangala est sorti de son lit dans la nuit de dimanche à lundi à la suite des fortes pluies, déversant quelque 230.000 mégalitres dans les bassins versants près d'Eugowra.
La ville de Forbes, située à environ 40 kilomètres (25 miles) à l'ouest d'Eugowra, a été évacuée en raison de la montée des eaux.
En mars, déjà, des inondations catastrophiques sur la côte est avaient fait plus d'une vingtaine de morts.
Des dizaines de milliers d'habitants de Sydney avaient reçu l'ordre d'évacuer en juillet lorsque des inondations ont de nouveau frappé la périphérie de la ville.
Les scientifiques estiment que le changement climatique pourrait rendre les périodes d'inondation plus extrêmes, car l'air plus chaud retient davantage d'humidité.
(M.LaRue--LPdF)